Voici la seconde partie de l'article concernant les illustration de l'article de Michel SAEZ dans le magazine LES ARMÉES DE L'HISTOIRE Uniformes n°114 de mai 1988. On y trouve une autre série de planches extraite de la Collection de Beaufort que voici:
Cavalier en demi-armure. Coll. De Beaufort. Suite ci-dessous. |
Ce cavalier en demi-armure porte l’équipement suivant:
- Les épaulières peu développées indiquent une date antérieure à 1510.
- Les défenses de jambes étaient peu portées en Espagne après la Reconquista.
- Le détail de la ceinturonnerie et de la garde de l'épée révèle une mode commune à toute l'Europe.
- L'éperon est portée sans taquet de botte, l'usure et les conditions climatiques rencontrées par les Conquistadors avaient tendance à faire tomber l'éperon vers le talon sur une botte molle.
La mode espagnole avait imposée dès la Reconquista une courroie d'éperon supplémentaire passant par un œillet soudé à la base de la tige, et repassant sur le coup du pied. Cette mode s'est diffusée par l'intermédiaire des Conquistadors à toute l'Amérique latine et subsiste encore aujourd'hui.
Coll. De Beaufort.
Cavalier équipé à la mode espagnole au début du règne de Charles Quint (soit 1516 comme roi et 1530 comme empereur). Coll. De Beaufort. Suite ci-dessous. |
L'empereur avait encouragé financièrement le port des chanfreins et éventuellement des bardes. Ici la "Lance" est d'un modèle atypique. Le fer proche d'une pertuisane était moins fréquent que le fer en feuille de saule sur l'illustration précédente. De même, la longueur du bois supposes un cheval de très bonne race, apte à la charge en ligne. Les espagnols qui en possédaient très peu préféraient utiliser une sorte d'épieu de guerre appelée "demi-lance".
Coll. De Beaufort.
Hallebardier espagnol. Coll. De Beaufort. Suite ci-dessous. |
Cet hallebardier portant une arme de typa archaïque remontant au siècle précédent, une armure à peine plus récente et un bouclier d'inspiration maure. La défense de tête figure dans la collection.
Coll. De Beaufort.
Arbalétrier en jaque. Coll. De Beaufort. Suite ci-dessous. |
Cet arbalétrier est équipé en jaque, barbute et défenses de jambes gothiques dont la silhouette semble tout droit sortie des guerres de Bourgogne sous le grand-père de l'empereur. Seules les espadrilles indiquent le coureur de Sierra.
Coll. De Beaufort.
Cette courte présentation ne représente qu'en partie l'ensemble du long article de l'auteur qui comprend de nombreux renseignements sur l'armée de Cortès. Michel SAEZ insiste peut-être de trop ,dans sa présentation, sur des conquistadors anciens combattants des guerres d'Italie et des "coronellias*" du "Gran Capitan". Précisons que l'auteur ne disposait pas en 1988 des dernières recherches à ce sujet.
* Ou "Colunelas" (colonnes), unités de 600 à 1500 hommes divisées en trois escadrons et commandées par des "Coroneles".
Vous pouvez voir mes armées de conquistadors 15mm et 28mm dans la barre de droite, rubrique MONDE DES CONQUÉRANTS. Mon armée espagnole "coronelia" pour la règle Art de la guerre est visible sur mon autre blog (lien), barre de droite: Période des temps modernes puis Armée espagnole coronelia. Voici ci-dessous, une photographie d'une partie:
* Ou "Colunelas" (colonnes), unités de 600 à 1500 hommes divisées en trois escadrons et commandées par des "Coroneles".
Vous pouvez voir mes armées de conquistadors 15mm et 28mm dans la barre de droite, rubrique MONDE DES CONQUÉRANTS. Mon armée espagnole "coronelia" pour la règle Art de la guerre est visible sur mon autre blog (lien), barre de droite: Période des temps modernes puis Armée espagnole coronelia. Voici ci-dessous, une photographie d'une partie:
L'armée "coronelia" face à la cavalerie moldo-valaque. Cliquer sur la photo. |
Ludiquement
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