jeudi 19 novembre 2015

Les conquistadors au Mexique (1/2).

J'ai longtemps collectionné les mensuels "LES ARMÉES DE L'HISTOIRE UNIFORMES" jusqu'à ce magazine de qualité dérive vers des thèmes et des écrits nauséabonds à la fin des années 80.
J'ai conservé les numéros de l'âge d'or de la revue dont ceux illustrés par Liliane et Fred FUNCKEN, les articles consacrés aux armées de la guerre franco-allemande de 1870-1871 de Max PATAY et bien d'autres productions encore.
Voici, les illustrations issues des numéros 112 et 114 de 1988 produites par Michel SAEZ au sein de ses très bons articles intitulés "Les conquistadores au Mexique (1ère et 2ème parties)".
J'ai beaucoup utilisé ces articles lors de la constitution de mes armées de conquistadors 15mm et 28mm.

Cavalier Conquistador

"Jinete" (1500-1519), ce cavalier léger espagnol, accompagné par son fidèle "Galgo corredor", porte l'équipement des premières armées de la conquête du "nouveau monde": chapel de fer, haubergon, brigandine, genouillère et l'adargue typique.
Illustration de Michel Saez. 


Fantassins conquistador : piquier et arquebusier

"Jinete" et arquebusier, vers 1520-1521. A gauche, le cavalier, vétéran endurci, est protégé par une cuirasse indienne (ichcahuipilli). En revanche, l'arquebusier récemment arrivé d'Espagne porte des vêtements à la mode européenne de 1520.
Illustration de Michel Saez. 

Bretteur conquistador

Rondachier (1500-1519), ce fantassin d'élite armé de la terrible épée espagnole, est coiffé d'un "morion espagnol". Une lourde rondache de fer complète sa protection.
Illustration de Michel Saez. 

----


Un roman historique: la conquête des esprits après la conquête du Mexique

Romain Bertrand, Le long remords de la conquête : Manille-Mexico-Madrid : l'affaire Diego de Avila, 1577-1580, Le Seuil, 2015

Manille, 1577, un enfant comparaît devant le gouverneur Francisco de Sande dans le cadre d’un procès d’Inquisition. De quoi le jeune Diego de Avila s'est-il rendu coupable pour inquiéter à ce point le représentant du roi d'Espagne? Ensorcelé peut-être par des servantes indigènes, l’enfant qui vit avec son oncle dans le couvent des Augustins a rêvé qu’aux Enfers un siège était réservé pour le gouverneur… Colportée par les soldats et les colons, la rumeur circule à Manille dans les arrière-cours et les cuisines et jusqu’au cœur du gouvernement municipal. Francisco de Sande ne peut le supporter.
À travers cette histoire extraordinaire, dont tous les détails sont romanesques et qui agit à la façon de ces traceurs chimiques qui défient l’opacité des chairs, Romain Bertrand dévoile le paysage dérobé de la Conquête et défait, chemin faisant, la fiction de l'irrésistible expansion occidentale.
Car qu’est-ce que la Conquête, sinon des commencements incertains qui voient les Espagnols, en lutte les uns contre les autres et taraudés déjà par le remords, ignorant tout d’un univers cosmopolite dont le cœur bat plus loin, être conquis plus qu’ils ne le conquièrent par le monde philippin et ses magies ?


Romain Bertrand, directeur de recherche au Centre d’études et de recherches internationales (CERI), est notamment l’auteur, au Seuil, de L’Histoire à parts égales. Récits d'une rencontre, Orient-Occident (XVIe-XVIIe siècle) (Seuil, 2011, "Points Histoire", 2014 ; Grand Prix des Rendez-vous de l’histoire de Blois 2012).

Source: site Le SEUIL

A suivre...

4 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas. Faut dire que je suis de la "génération Osprey". Mais ces dessins sont également de très bonne qualité.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir,
      Les illustrations ne sont pas tous de cette qualité mais la documentation était souvent de très bonne tenue.
      Au besoin; je peux y chercher des renseignements si besoin est.
      Ludiquement

      Supprimer
  2. Perso, j'étais plutôt fan de Pierre Joubert qui a œuvré dans la vie privée des hommes, une superbe collection qui a bercée mon enfance. Bien sûr, il y a moins d'info pour les jeux de figus, mais les illustrations étaient non seulement jolie, mais historiquement très fiable quant à ce quelles cherchaient à représenter.

    Stéphane

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai, j'ai gardé deux ou trois livres de cette collection. Ils ont eu la bonne idée de les ressortir en format poche il y a quelques années. J'ai adoré, étant jeune adolescent, les fascicules hebdomadaires HISTOIRE DU FAR WEST.
      Au plaisir.
      Ludiquement.

      Supprimer